Que, quand, si, comme, lorsque, etc.

 

Elle relie une proposition subordonnée à une autre subordonnée.

 

Elle est toujours placée entre les éléments qu’elle relie.

 

Elle ne peut être ni déplacée ni supprimée.

 

Elle a un sens. Elle précise le rapport qu’entretiennent les deux propositions :

Je les ai prévenus tôt de manière qu’ils puissent réserver leur week-end.
(de manière que : locution conjonctive de but)
Bien que tu les aies prévenus tôt, ils n’ont pas pu réserver leur week-end.
(bien que : locution conjonctive de concession)

La locution conjonctive “que” et les locutions “à ce que” et “de ce que” sont des connecteurs purs :

  • elles n’apportent aucune précision de sens.

  • elles servent seulement à relier la proposition principale et la subordonnée conjonctive :

Je constate que vous êtes déjà prêts.
Je ne m’attendais pas à ce que vous soyez prêts si tôt.

 

Elle n’a pas de fonction dans la proposition subordonnée.

 

Il faut que je prépare le repas.
Je préparerai un plat végétarien si je trouve de bons légumes.

 

Elle permet de construire des subordonnées conjonctives qui ont les fonctions suivantes :

  • complément circonstanciel (la subordonnée est dite circonstancielle) :

Si vous achetez vos places avant le 15 novembre, nous vous ferons une remise.
  • complément d’objet : (la subordonnée est dite complétive) :

Il veut que nous achetions nos places avant le 15 novembre.
  • sujet ;

  • attribut.

(c’est la syntaxe de la conjonction de subordination).

En attendant que, parce que, en admettant que, chaque fois que, du moment où, pendant que, dès que, aussitôt que, alors que, etc.